vendredi 24 décembre 2010
mardi 21 décembre 2010
Deux Pleyel à Poznan .
En cette fin d'année 2010 , se tiendront au Musée Instrumental de Poznan deux concerts F Chopin avec Aya Okuyama et ses Pianos Pleyel . Cet évenement exeptionnel aura lieu dans le musée ou se trouve conservé le pianoforte que Frédéric Chopin utilisa pour son dernier concert Polonais en 1829. Son concert eu lieu au palais de Radziwill à Antonin (près de Poznan). Pour cette merveilleuse occasion deux Pleyel (un queue de 1839 et un Pianino de 1838 de 6oct et demi ) ont été specialement preparé avec des nouvelles garnitures de marteau en peau de cerf donnant ainsi toute la douceur "indispensable" à la relecture des oeuvres du grand compositeur Polonais .
A propos du village : Antonin . Pologne .
Village où Frédéric Chopin séjourna à l’invitation du prince Antoni Radziwill entre 1827 et 1829. De cette époque provient le pavillon de chasse en bois de mélèze à l’architecture originale, qui possède une haute salle entourée de galeries en bois avec une colonne au milieu. Ce petit palais dispose de chambres d’hôtel et d’un salon aménagé en musée consacré à Chopin. La musique est omniprésente, car des concerts y sont souvent donnés par des pianistes. Ce bâtiment a été récompensé du prix « Europa Nostra », attribué pour la protection du patrimoine architectural de l’Europe.
A propos du village : Antonin . Pologne .
Village où Frédéric Chopin séjourna à l’invitation du prince Antoni Radziwill entre 1827 et 1829. De cette époque provient le pavillon de chasse en bois de mélèze à l’architecture originale, qui possède une haute salle entourée de galeries en bois avec une colonne au milieu. Ce petit palais dispose de chambres d’hôtel et d’un salon aménagé en musée consacré à Chopin. La musique est omniprésente, car des concerts y sont souvent donnés par des pianistes. Ce bâtiment a été récompensé du prix « Europa Nostra », attribué pour la protection du patrimoine architectural de l’Europe.
Libellés :
C Pleyel F Chopin,
f chopin .,
Poznan .
dimanche 12 décembre 2010
Marcel Proust .
Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglots,
Qu'un vol de papillons sans se poser traverse
Jouant sur la tristesse ou dansant sur les flots.
Rêve, aime, souffre, crie, apaise, charme ou berce
Toujours tu fais courir entre chaque douleur
L'oubli vertigineux et doux de ton caprice
Comme les papillons volent de fleur en fleur
De ton chagrin alors ta joie est la complice :
L'ardeur du tourbillon accroît la soif des pleurs.
De la lune et des eaux pâles et doux camarades
Prince du désespoir ou grand seigneur trahi,
Tu t'exaltes encore, plus beau d'être pâli
Du soleil inondant ta chambre de malade
Qui pleure à lui sourire et souffre de le voir ?
Sourire du regret et larmes de l'Espoir !
Portrait de musiciens, extrait du recueil "Les plaisirs et des jours", 1896 (nouvelles, poèsie en vers ou en prose, sur la vie mondaine, l'amour, la nature...) édité en poche.
dimanche 5 décembre 2010
mardi 19 octobre 2010
Pianino 1838 au Musée Delacroix
Le 15 Octobre au Musée Delacroix à Paris , Pierre Goy a su une fois de plus provoquer de fortes émotions dans ce récital F Chopin .Des Polonaises, Nocturne, Mazurkas, Préludes, Valses se sont entrelacés avec le plus grand goût qui soit . Un rubato élégant , une légéreté du toucher et un " savoir faire " ont fait vibrer les couleurs des toiles de l'atelier musée du grand admirateur de F Chopin : Eugène Delacroix !
En tout cas il s'agit bien d'une première de faire un récital dans ces lieux de la place Fustenberg avec un Pianino Pleyel , instrument subtil que le peintre a bien connu !
En effet dans son ancien atelier de l'actuelle rue Visconti , y était présent pendant 2 mois un modèle de 1834 . Celui ci inspira le maitre pour composer son célébre croquis avec G Sand et F Chopin .
Voici le Nocturne Op 15 , n °2 en SI majeur: http://www.youtube.com/watch?v=BNg-nT0uryk
Le pianino utilisé ici est un rare modèle de 1838 de six octaves et une quarte DO,fa bicorde . Ce pianino est identique au modèle n° 6668 que reçoit F Chopin à Valldemossa en 1838 pour conclure ses Préludes. Ce pianino unique est conservé au Museo Chopin Celda 4 à Valldemossa . Il a conservé sa mécanique dans son état d'origine avec ses marteaux garnis de peaux .
mercredi 13 octobre 2010
mercredi 22 septembre 2010
mardi 21 septembre 2010
De retour de Lausanne 2010 sur Chopin et Pleyel .
mardi 17 août 2010
F Chopin, Concerto N° 2 Larghetto. Pianoforte Pleyel 1843
Les solistes du Cercle de l'Harmonie et la pianiste Aya Okuyama cet été sur l'isle de Groix . Piano Pleyel de 1843. film O Fadini
mercredi 21 juillet 2010
Rencontres F Chopin à Lausanne en Septembre 2010 .
mardi 8 juin 2010
Robert Schumann .
dimanche 30 mai 2010
L'accentuation dans la musique .
mercredi 26 mai 2010
Les mouches de Pleyel
samedi 22 mai 2010
jeudi 20 mai 2010
Clara Schumann.
Le 20 mai 1896 disparaissait à Francfort Clara Wiek Schumann. " chaque fois que je joue quelque chose de Robert c'est comme si une entité supérieure guidait mes doigts, je ne les sent plus, on dirait que tout mon être se fond dans sa musique" Du journal de Robert et Clara Schumann , mars 1854.
Voici le Graf en palissandre de Robert , donné ensuite par Clara à Brahms aujourd'hui conservé au Musée des instruments de Wien.
jeudi 13 mai 2010
Pianino à pilastres n° 14586. Cordes obliques.Le sens du fil du bois du placage du sommier indique l'inclinaison des cordes .
Enfin voici un Pleyel à cordes oblique qui réaparait ! Voici donc à un numéro près le même modèle acheté par une éléve de Chopin . Camille Pleyel livra à F Chopin ce même modèle , portant le numéro 10113 au Square D'Orléan à Paris en Septembre 1843. La Princesse Natalia D'Obreskov acheta le Pianino Vertical 10112 .
mardi 11 mai 2010
les Pleyel et Chopin . Par Julian Sykes.
Paru dans le Temps de Genève : Chopin, son bicentenaire. Concerts, livres, disques, rééditions: autant d’hommages à l’enfant de Varsovie né en 1810. Lui aurait détesté. Trop secret. Trop rétif à l’idée de se produire en grande pompe. Autour de Chopin, tant de légendes: le virtuose (celui des Etudes et des Polonaises ), le charmeur (les Valses ), le musicien chétif et maladif mort de manière précoce à l’âge de 39 ans. Ce dont on parle moins, c’est de sa passion pour les pianos Pleyel. Comment imaginer aujourd’hui qu’il ait pu privilégier des instruments à la sonorité aussi intime?
A nos oreilles, Chopin, c’est le Steinway ou le Yamaha moderne. Octaves rutilantes. Luxe de couleurs. Cette amitié indéfectible entre Camille Pleyel et Frédéric Chopin, comme des frères d’âme reliés par une même idée de la musique, Jean-Jacques Eigeldinger la relate dans un livre érudit et passionnant, Chopin et Pleyel (Fayard) . On y mesure le goût du pianiste-compositeur pour un art d’autant plus expressif qu’il est secret, loin des bains de foule et des grands emportements. On y apprend comment Chopin, dès son arrivée à Paris, est tombé amoureux de cette «sonorité argentine un peu voilée» dont parle Liszt pour évoquer l’esthétique Pleyel, à mille lieues d’un piano athlétique, jusqu’à modeler son art de la composition.
Octobre 1831. Chopin, 20 ans, arrive en étranger à Paris (alors qu’il a un passeport pour Londres). Surnommée «Pianopolis», la cité concentre près d’une centaine de facteurs de piano. C’est le phare d’un artisanat en effervescence. Le piano est un instrument relativement neuf; les innovations sont brevetées. Pleyel compte parmi les grandes maisons avec Erard. Chopin cherche à se faire connaître. Il veut organiser un grand concert. Il rencontre Camille Pleyel par le biais d’Edouard Herbault, associé de celui-ci et «l’âme de la maison». L’entente est immédiate. Fils d’Ignace Pleyel (élève favori de Haydn, éditeur de musique et fondateur de la fabrique de pianos), Camille est un excellent pianiste formé en Angleterre qui partage avec Chopin «une noble simplicité et un art parlant du cantabile», comme le décrit Jean-Jacques Eigeldinger. «Il n’y a aujourd’hui qu’un homme qui sache jouer Mozart, c’est Pleyel», disait souvent Chopin, gage d’un immense respect pour la tradition viennoise insufflée à Camille par son père Ignace (mort en novembre 1831).
Le premier concert a lieu devant une centaine de personnes – audience restreinte! Liszt, Mendelssohn, Friedrich Wieck et la petite Clara, future épouse de Robert Schumann (qui vient d’apprendre les Variations «Là ci darem la mano» de Chopin ), assistent à cet événement extraordinaire. Le pianiste Friedrich Kalkbrenner est ce chef d’école vaniteux et bailleur de fonds de la firme Pleyel qui a flairé en Chopin une étoile dont il pourrait tirer prestige. Chopin ruse pour échapper à ses cours mais obtient le concert. Il n’y a pas moins de six pianos (!) dans l’enfilade de salons Pleyel; on les a rassemblés pour une Grande Fantaisie de Kalkbrenner jouée en seconde partie. Devant cette assistance très sélecte, le Polonais fait sensation dans son Concerto en mi mineur qu’il joue accompagné d’un quatuor à cordes (et non pas d’un orchestre comme aujourd’hui), puis dans des Mazurkas et Nocturnes. Au lendemain de ce 25 février 1832, sa réputation est faite.
Même le docte musicologue François-Joseph Fétis s’enthousiasme pour «l’âme dans ses chants», «la fantaisie dans ses traits», bien qu’il y trouve «trop de luxe dans les modulations». Ce jeu «élégant, facile, gracieux» fait fureur et les reproches qu’on lui fait parfois de tirer «trop peu de son de l’instrument» (toujours Fétis) ne fâchent nullement Chopin. Au contraire. Les pianos de l’écurie Pleyel répondent à son idéal sonore. C’est une reconnaissance immédiate, bien qu’il ait touché beaucoup d’autres instruments. «Les pianos de Pleyel sont non plus ultra», s’écrie Chopin.
Quelle est cette sonorité? Pourquoi le pacte entre Chopin et Pleyel n’a-t-il pas résisté au temps? Et comment mesurer l’attrait de ces instruments quand ils paraissent si modestes par rapport au Steinway moderne? Le timbre, tout d’abord. «Quand Liszt dit que Chopin aimait les pianos Pleyel pour «leur sonorité argentine un peu voilée», il parle probablement de la partie droite du clavier, l’aigu», explique Jean-Jacques Eigeldinger. La mécanique, ensuite. «C’est à cela que Liszt fait allusion lorsqu’il parle de «leur toucher facile», mais attention: il n’est pas question de facilité!» Par rapport au piano moderne, dont les touches sont assez lourdes, les Pleyel ont une mécanique légère. «Ils ne sont pas durement articulés, mais au contraire très sensibles au toucher: il faut faire parler chaque note.» Et puis il y a les différences d’une tessiture à l’autre. «Le médium est très «parlant», les graves sont assez clairs et élastiques, les aigus argentés, un peu flûtés et voilés en même temps.»
Ces jeux de timbres, ces alliages de qualités apparemment contradictoires, Chopin en fait son miel. «C’était un homme de nuances, connu pour pouvoir jouer en dégradés et gradations. Comme pour un violon ou un instrument à vent, il enflait et diminuait le son très progressivement.» Au goût de Chopin pour Pleyel (alors qu’il n’a jamais eu de contrat juridique avec la maison) s’oppose le pacte de Liszt avec les pianos Erard. Pleyel est l’instrument des salons, Erard (à la puissance accrue, à la mécanique à double échappement) celui de l’estrade. Et comme Chopin se désintéresse progressivement de la gloire (à peine 25 concerts publics dans sa courte vie), comme il vit avant tout pour l’enseignement (cinq heures par jour, 180 élèves recensés), son goût du piano Pleyel va encore s’affirmer.
L’intime au premier plan. «Des sonorités nuageuses» (Antoine François Marmontel, pianiste et pédagogue), «la faculté de passer du piano à une dynamique supérieure à travers toutes les gradations intermédiaires» (Otto Goldschmidt, pianiste). Lors de son dernier concert à Paris, en 1848, Chopin modifie carrément les nuances de sa toute nouvelle Barcarolle. Il joue la dernière partie non pas dans un fortissimo très ample et lyrique, mais pianissimo, avec des nuances «si merveilleuses» que le pianiste Charles Hallé se demande si ce n’était pas encore mieux dans cette version-là.
Quarante ans après la mort de Chopin, son héritage est déjà en agonie. Les derniers élèves professionnels de Chopin s’évertuent à transmettre un art qui fait pâle figure face aux débordements de virtuosité dans les salles, toujours plus grandes. Avec l’essor des sociétés philharmoniques, les innovations apportées aux pianos, les tours de force auxquels se prêtent certains athlètes (aussi géniaux soient-ils) avec Chopin, des «pseudo-traditions» s’installent. D’innombrables éditions de l’œuvre de Chopin circulent en Europe et dénaturent sa pensée musicale.
Par miracle, cette pensée est préservée chez certains talents. Raoul Koczalski (1884-1948) en est le plus bel exemple. Ce prodige reçoit pendant quatre étés successifs, entre l’âge de 7 et 10 ans, les leçons de Karol Mikuli, un élève de Chopin. Koczalski laisse des enregistrements du début du siècle dernier qui donnent une idée du jeu de Chopin. «La pédale est très stricte chez Koczalski, explique Jean-Jacques Eigeldinger. Le tempo est souvent allant, les choses avancent, le phrasé se dessine mieux, c’est très mobile et clair.»
Le piano Pleyel suffit-il à restituer l’esprit de Chopin? Loin de là. Les instruments parvenus jusqu’à nous ont souvent été mal restaurés. Il y a tout un commerce autour de ces Pleyel et l’on ne met pas toujours l’argent ni les efforts pour les restaurer correctement. Il est de bon ton de faire l’expérience d’un piano Pleyel pour un CD (le créneau de l’«authenticité historique»), mais qui y consacre le temps nécessaire pour se familiariser avec ces instruments? «Je ne connais pratiquement aucun enregistrement sur Pleyel qui soit satisfaisant. Il faut s’y plonger par conviction. On n’est pas du tout au bout du processus. C’est un commencement.»
vendredi 30 avril 2010
F.Chopin par Costantino Mastroprimiano,une pure merveille ...
jeudi 22 avril 2010
La copie d'un Pleyel .
http://www.atelierchrismaene.be/default.aspx?lang=fr&type=news&level1=nouvelles&ID=20&level2=Réplique+du+Pleyel+de+1843+photographiée+par+Michiel+Hendrickx
mercredi 21 avril 2010
Concerts F Chopin à Bratislava .
A voir, à faire » Manifestations culturelles » Festival "Printemps de Chopin à Bratislava"
Festival "Printemps de Chopin à Bratislava"
MUSIQUE * 25-30 avril 2010 * Palais Mirbach, Palffy (Zamocka), Primatial *
Chopin par Delacroix, 1838
Frédéric Chopin (1810-1849) est l’un des très grands compositeurs pour le piano du 19e siècle. Il incarne presqu’à lui tout seul le romantisme. Polonais de naissance, ses liens avec la France sont extrêmement forts : si sa liaison avec l’écrivain George Sand et son très long séjour à Paris sont bien connus, peu de gens savent que, de surcroit, son père Nicolas est né... dans les Vosges (à Marainville-sur-Madon, près d’Epinal).
Les Instituts polonais et français mais également hongrois de Bratislava et le Centre pour la musique slovaque (Hudobné centrum) ont décidé, afin de célébrer l’événement, d’unir leurs forces pour présenter au public de Bratislava un Festival de Printemps « Chopin à Bratislava ».
Le Festival se décline en 1 matinée et 3 soirées (voir ci-après le programme exact), la dernière étant conçue comme un véritable marathon pianistique. On y entendra beaucoup de musique pour piano (et notamment l’intégrale de ses Ballades, Impromptus, Valses, Préludes et Etudes) mais également de la musique de chambre ainsi que les 19 mélodies polonaises que Chopin a composées pour voix et piano.
Parmi les raretés qu’il sera possible de découvrir, signalons les 12 mélodies françaises composées par Pauline Viardot (compositrice, pianiste et chanteuse de premier plan, elle a connu Chopin et fut une artiste de premier plan dans le vie musicale française du 19e siècle) d’après des Mazurkas de Chopin et un concert complet sur un instrument Pleyel de 1843 restauré, un piano – qui sera amené spécialement de Paris à Bratislava pour l’occasion – très semblable à ceux qu’affectionnait Chopin.
Parmi les artistes français invités, deux 1ers Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dont l’un a été, en 2009, finaliste du prestigieux concours Clara Haskil.
Programme
Dimanche 25.04.10 à 10h30 (Palais Mirbach) :
CONCERT N°1 : La musique de chambre de Chopin
Introduction et Polonaise brillante en do majeur pour violoncelle et piano opus 3 (9’)
Sonate pour violoncello et piano en sol mineur opus 65 (26’)
Trio pour piano, violon et violoncello en sol mineur opus 8 (26’)
F. Novotny (CZ), violon, J. Podhoransky (SK), violoncelle, I. Gajan (SK), piano
Ce concert est organisé par le Centre pour la musique slovaque (Hudobné centrum) dans le cadre de son cycle « Matinée du dimanche à la Galerie municipale de Bratislava ».
Lundi 26.04.10 à 19h (Palais primatial) :
CONCERT N°2 : Chopin et ses modèles (concert sur un instrument Pleyel de 1843 restauré )
Johann Nepomuk Hummel (1778-1837) :
Fantasie opus 18 (27’)
Sonate n°5 en fa dièze mineur opus 81 (29’)
***
John Field (1782-1837) and F. Chopin : Nocturnes choisis (30’)
Johann Nepomuk Hummel : Larghetto extrait du concerto en si mineur opus 89 (avec 4 cors naturels) (8’)*
Aya Okuyama (FR)/Alex Szilasi (H) pianoforte
Mardi 27.04.10 à 19h (Palais Palffy, rue Zamocka) :
Les 19 mélodies polonaises de Chopin (45’) et les 12 mélodies françaises de Pauline Viardot d’après des Mazurkas de Chopin (35’)
Paulina Martini (PL), soprano, Barbara Ducret (FR), soprano, Aleksandra Mozgiel (PL), piano
30.04.10 à 17h (Palais primatial) :
CONCERT DE CLOTURE : “Une Nuit avec Chopin !” : 4 concerts d’1h avec 4 pianistes jouant l’intégrale des Etudes, Préludes, Valses et Ballades
1. Les 27 Etudes opus 10, 25 et les 3 nouvelles Etudes (50’)
2. Les 24 Préludes opus 28 (45’), Prélude en do dièze mineur opus 45 (6’)
3. Les 4 Ballades opus 23, 38, 47, 52 (40’) et les 4 Impromptus opus 29, 36, 51 et 66 (20’)
4. Les 19 Valses, Sostenuto en mi bémol majeur « valse » (60’)
1. Aleksandra Mozgiel (PL) 2. Janos Balazs (H) 3. Nima Sarkechik (FR) 4. Peter Pažický (SK)
Sponsor du festival :
Festival "Printemps de Chopin à Bratislava"
MUSIQUE * 25-30 avril 2010 * Palais Mirbach, Palffy (Zamocka), Primatial *
Chopin par Delacroix, 1838
Frédéric Chopin (1810-1849) est l’un des très grands compositeurs pour le piano du 19e siècle. Il incarne presqu’à lui tout seul le romantisme. Polonais de naissance, ses liens avec la France sont extrêmement forts : si sa liaison avec l’écrivain George Sand et son très long séjour à Paris sont bien connus, peu de gens savent que, de surcroit, son père Nicolas est né... dans les Vosges (à Marainville-sur-Madon, près d’Epinal).
Les Instituts polonais et français mais également hongrois de Bratislava et le Centre pour la musique slovaque (Hudobné centrum) ont décidé, afin de célébrer l’événement, d’unir leurs forces pour présenter au public de Bratislava un Festival de Printemps « Chopin à Bratislava ».
Le Festival se décline en 1 matinée et 3 soirées (voir ci-après le programme exact), la dernière étant conçue comme un véritable marathon pianistique. On y entendra beaucoup de musique pour piano (et notamment l’intégrale de ses Ballades, Impromptus, Valses, Préludes et Etudes) mais également de la musique de chambre ainsi que les 19 mélodies polonaises que Chopin a composées pour voix et piano.
Parmi les raretés qu’il sera possible de découvrir, signalons les 12 mélodies françaises composées par Pauline Viardot (compositrice, pianiste et chanteuse de premier plan, elle a connu Chopin et fut une artiste de premier plan dans le vie musicale française du 19e siècle) d’après des Mazurkas de Chopin et un concert complet sur un instrument Pleyel de 1843 restauré, un piano – qui sera amené spécialement de Paris à Bratislava pour l’occasion – très semblable à ceux qu’affectionnait Chopin.
Parmi les artistes français invités, deux 1ers Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dont l’un a été, en 2009, finaliste du prestigieux concours Clara Haskil.
Programme
Dimanche 25.04.10 à 10h30 (Palais Mirbach) :
CONCERT N°1 : La musique de chambre de Chopin
Introduction et Polonaise brillante en do majeur pour violoncelle et piano opus 3 (9’)
Sonate pour violoncello et piano en sol mineur opus 65 (26’)
Trio pour piano, violon et violoncello en sol mineur opus 8 (26’)
F. Novotny (CZ), violon, J. Podhoransky (SK), violoncelle, I. Gajan (SK), piano
Ce concert est organisé par le Centre pour la musique slovaque (Hudobné centrum) dans le cadre de son cycle « Matinée du dimanche à la Galerie municipale de Bratislava ».
Lundi 26.04.10 à 19h (Palais primatial) :
CONCERT N°2 : Chopin et ses modèles (concert sur un instrument Pleyel de 1843 restauré )
Johann Nepomuk Hummel (1778-1837) :
Fantasie opus 18 (27’)
Sonate n°5 en fa dièze mineur opus 81 (29’)
***
John Field (1782-1837) and F. Chopin : Nocturnes choisis (30’)
Johann Nepomuk Hummel : Larghetto extrait du concerto en si mineur opus 89 (avec 4 cors naturels) (8’)*
Aya Okuyama (FR)/Alex Szilasi (H) pianoforte
Mardi 27.04.10 à 19h (Palais Palffy, rue Zamocka) :
Les 19 mélodies polonaises de Chopin (45’) et les 12 mélodies françaises de Pauline Viardot d’après des Mazurkas de Chopin (35’)
Paulina Martini (PL), soprano, Barbara Ducret (FR), soprano, Aleksandra Mozgiel (PL), piano
30.04.10 à 17h (Palais primatial) :
CONCERT DE CLOTURE : “Une Nuit avec Chopin !” : 4 concerts d’1h avec 4 pianistes jouant l’intégrale des Etudes, Préludes, Valses et Ballades
1. Les 27 Etudes opus 10, 25 et les 3 nouvelles Etudes (50’)
2. Les 24 Préludes opus 28 (45’), Prélude en do dièze mineur opus 45 (6’)
3. Les 4 Ballades opus 23, 38, 47, 52 (40’) et les 4 Impromptus opus 29, 36, 51 et 66 (20’)
4. Les 19 Valses, Sostenuto en mi bémol majeur « valse » (60’)
1. Aleksandra Mozgiel (PL) 2. Janos Balazs (H) 3. Nima Sarkechik (FR) 4. Peter Pažický (SK)
Sponsor du festival :
dimanche 4 avril 2010
F Chopin et Pleyel , le livre référence de l'année 2010.
Enfin voici" LE" livre de référence sur Chopin et Pleyel !
Monsieur JJ Eigeldinger l'avait promis depuis longtemps , il est disponible chez Fayard. Indispensable ouvrage qui donne les clefs du trésor ! Pleyel et Chopin, un savoir -faire et une pensée qui se rencontre et se complète ...
« Les pianos Pleyel sont non plus ultra. » Chopin n’a cessé de confirmer cette affirmation de 1831 par une fidélité au facteur et à sa manufacture.
Celui dont l’instrument est le moyen de communiquer avec d’autres mondes, avec lui-même, avec autrui, le lieu tactile et sonore où s’incarne son improvisation, lieu de l’envol de sa création sans cesse remise sur le métier, a trouvé en Camille Pleyel le répondant nécessaire. Sa prédilection se fait jour de différentes façons : les quatre plus importants concerts parisiens de Chopin ont lieu dans les locaux de Pleyel ; aussi bien pour le concert et le salon que pour l’enseignement, il utilise exclusivement ces instruments.
La personne et l’œuvre de Camille Pleyel, bien peu connues jusqu’alors, sont abordées ici dans leur relation avec Chopin, sous des angles divers et complémentaires qui constituent une étude transversale convoquant l’histoire et la sociologie musicales, la facture instrumentale, l’esthétique sonore, le style de jeu pianistique.
Par l’examen de documents exhumés lors d’années de recherche, Jean-Jacques Eigeldinger met en lumière un circuit musical et social insoupçonné sous la monarchie de Juillet. Dans les livres de vente des pianos défilent les noms des élèves, des protecteurs, amis et collègues de Chopin, de maintes familles de l’aristocratie française, polonaise, européenne, des milieux diplomatiques ou de la haute finance. Cette ronde de noms est menée en filigrane par le pianiste et professeur adulé dans les salons parisiens de son choix. C’est toute une société qui se mire en lui, attendant en retour qu’il l’ennoblisse : avec le musicien poète et ses pianos d’élection se met en place un circuit d’excellence qui gravite autour de Pleyel et le consacre. Une iconographie largement inédite fait se répondre texte et images, en un contrepoint documentaire et esthétique qui suscitera chez le lecteur mainte résonance à son écoute des œuvres.
Professeur émérite de l’université de Genève, Jean-Jacques Eigeldinger est l’auteur de nombreux ouvrages, traduits en plusieurs langues, sur Chopin et la musique pour piano de l’époque romantique (Chopin vu par ses élèves ; L’Univers musical de Chopin ; Frédéric Chopin, Esquisses pour une méthode de piano…). Il est rédacteur de The Complete Chopin. A New Critical Edition (Londres, Peters).
samedi 3 avril 2010
Il faut y réfléchir ...
Très intéressante analyse lue dans le Temps de Genève: « Je ne connais pratiquement aucun enregistrement sur Pleyel qui soit satisfaisant. Il faut s’y plonger par conviction. On n’est pas du tout au bout du processus. C’est un commencement.»
Il est vrai qu'entre les mauvais pianos criards et les pianistes qui pressent trop fort le clavier (au lieu de chanter ) nous ne sommes qu'au début du "processus" de la redécouverte de ces exceptionnels pianos de Pleyel . La prise de son aussi est de la plus grande importance !
Très souvent les prises de son sont mauvaises et par là dénaturent l'esthétique même de l 'instrument...
Il est vrai qu'entre les mauvais pianos criards et les pianistes qui pressent trop fort le clavier (au lieu de chanter ) nous ne sommes qu'au début du "processus" de la redécouverte de ces exceptionnels pianos de Pleyel . La prise de son aussi est de la plus grande importance !
Très souvent les prises de son sont mauvaises et par là dénaturent l'esthétique même de l 'instrument...
jeudi 25 mars 2010
lundi 15 mars 2010
Deux "Pianino" dans la cellule de F Chopin .
Voici en arrière plan à gauche le Pleyel n° 666 8 livré à F Chopin durant l'hiver 1838 dans sa cellule de Valldemossa,aux Baléares . Cet exceptionnel instrument,modèle ordinaire de Septembre 1838, est dans son état d'origine avec encore ses garnitures de marteau en peaux chamoisée.
Le pianino en premier plan est un modèle riche de la même année (Août 1838 ).
Libellés :
f Chopin .Pleyel .,
le pianino Pleyel .Paolo Zanzu
jeudi 11 mars 2010
Les deux pianinos de 1838 .
mardi 2 mars 2010
Les Préludes à Valldemossa.
vendredi 19 février 2010
Les Sonates de Domenico Scarlatti sur le Tiorbino par M Dupouy
Le claveciniste Mathieu Dupouy a relevé un beau défit, celui d'enregistrer pour la première fois un rare clavecin Napolitain à deux claviers et trois jeux de cordes dont un uniquement en boyau . Ce clavecin construit probablement vers 1710 à Naples est imposant avec son meuble baroque et ses deux claviers . Le diapason est à 440 hertz. L' enregistrement a eu lieu à Provins dans l'eglise monumentale de St Quiriace . Le disque est à paraitre chez le label Hérisson :
http://www.label-herisson.com/Site/Sonates.html
Sur la page du label Hérisson vous pouvez en avant première écouter un extrait de la Sonate K 145 .
mercredi 10 février 2010
Le voyage à Majorque approche!
Bientôt un grand pianino de 1838 quittera Paris pour Majorque et traversera la mer pour rejoindre le port de Palma, puis Valldemosa ! Le 1 er MARS 2010 dans la cellule n° 4, là même ou F Chopin termina d'écrire les Préludes sur son pianino Pleyel de 6 octaves et une quarte, Aya Okuyama exécutera en première mondiale les Préludes sur le même modèle de pianino Pleyel . Rare instrument bicorde donnant un son chaud et voilé, proche de la harpe lorsque l'on joue avec l'unacorda.
Libellés :
Les préludes de F Chopin,
Valldemosa.
jeudi 4 février 2010
mercredi 3 février 2010
Une réflexion sur les pianos romantiques.
Merci à Ziad Kreidy!
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Les deux superbes pianinos que j’ai joués à l’atelier d’Olivier Fadini permettent de comprendre l’esthétique instrumentale de Chopin et de ses contemporains. En les jouant, et même de manière neutre, on restitue sans effort particulier l’équilibre des registres de l’époque. Les innombrables pédales longues indiquées précisément par Chopin, Robert et Clara Schumann s’y réalisent avec une étonnante facilité. Cela n’a rien à voir avec les demi-pédales ou la pédale constamment changée, exigées par les plus grands maitres de notre époque, tout une esthétique dépendant de la standardisation du piano moderne. Les effets pianistiques des années 1830 se perdent sur le piano moderne, quelle que soit sa marque. On comprend à quel point l’écriture de Chopin est liée au son de son époque. Tout piano plus puissant, avec une résonance trop longue, déforme ou anéantit ces particularités coloristiques romantiques. Les fortissimos notés par Chopin dans les registres médium et aigu ne sont pas très puissants. Le rapport de puissance entre les deux mains est aussi très différent. Pour que la main droite sonne fortement, elle a besoin du soutien de la main gauche, qui joue a peu près dans la même nuance. Merci Olivier
www.ziadkreidy.com
www.myspace.com/ziadkreidy
http://www.facebook.com/pages/Ziad-Kreidy/245646874221
Livre/Book www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28398
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Les deux superbes pianinos que j’ai joués à l’atelier d’Olivier Fadini permettent de comprendre l’esthétique instrumentale de Chopin et de ses contemporains. En les jouant, et même de manière neutre, on restitue sans effort particulier l’équilibre des registres de l’époque. Les innombrables pédales longues indiquées précisément par Chopin, Robert et Clara Schumann s’y réalisent avec une étonnante facilité. Cela n’a rien à voir avec les demi-pédales ou la pédale constamment changée, exigées par les plus grands maitres de notre époque, tout une esthétique dépendant de la standardisation du piano moderne. Les effets pianistiques des années 1830 se perdent sur le piano moderne, quelle que soit sa marque. On comprend à quel point l’écriture de Chopin est liée au son de son époque. Tout piano plus puissant, avec une résonance trop longue, déforme ou anéantit ces particularités coloristiques romantiques. Les fortissimos notés par Chopin dans les registres médium et aigu ne sont pas très puissants. Le rapport de puissance entre les deux mains est aussi très différent. Pour que la main droite sonne fortement, elle a besoin du soutien de la main gauche, qui joue a peu près dans la même nuance. Merci Olivier
www.ziadkreidy.com
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http://www.facebook.com/pages/Ziad-Kreidy/245646874221
Livre/Book www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28398
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lundi 25 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010
Grand Pianino bicorde Vertical de 1838.
lundi 11 janvier 2010
samedi 9 janvier 2010
vendredi 8 janvier 2010
un Pleyel à la bougie, rue Cadet .
la Berceuse
http://www.youtube.com/watch?v=t1WCSeGNopE
Sur un Pleyel de 1843 Aya Okuyama joue la Berceuse de F Chopin .
vendredi 1 janvier 2010
Bonne année Monsieur Chopin .
Bonne année 2010 ! Rendez vous à Valldemosa (Baléares) dans la celda 4 du Museo Chopin le 1er Mars pour y écouter les Préludes par Aya Okuyama, joués sur le même modèle de pianino Pleyel de 1838.
Libellés :
Bicentenaire Chopin,
majorque.,
pianino Pleyel.
le pianino au chevet de F Chopin en 1849.
Voici le dernier instant de F Chopin . Un pianino est à son chevet place Vendôme, la Comtesse Delfina Potocka chante des mélodies . Peut être sur un Soufleto , facteur de la Reine à Paris . Ce tableau est peint par J.Barrias en 1885 et se trouve au National Museum de Cracovie(Pologne).
ou bien alors un piano de Périchon ( accordeur de F Chopin et ancien ouvrier chez Pleyel ) piano du haut ,en bas un Soufleto .
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