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mardi 6 décembre 2011

Les funérailles du Duc d'Orléans en 1842 .


Le 13 Juillet 1842 le duc d'Orléans se rendit à Neuilly-sur-Seine pour saluer sa famille mais les chevaux de sa calèche s'étant emportés, le prince voulut s'élancer de la voiture mais se brisa la tête sur le pavé. Ses funérailles ont eu lieu à Notre Dâme de Paris et l'architecte Visconti fit tapisser la cathédrale de papier noir car on manqua de tissu ... Le duc d'Orléans était aussi un amateur eclairé de littérature, de musique et de beaux arts. Frédéric Chopin était peut être dans cette foule ....

dimanche 27 novembre 2011

une vue du Boulevard du Temple à Paris vers 1838.




Regardez cet étonnant daguerréotype du Boulevard du temple à Paris en 1836-38 : derrière ces rues, F. Chopin est là, vivant, ainsi que Camille Pleyel, Kalkbrenner, les salons de la rue Cadet et bientôt rue Rochechouart… Tout à l’heure, Chopin va peut-être emprunter cette rue en fiacre pour aller donner ses leçons à domicile… et jouer du Beethoven ou du Mozart sur un pianino chez Camille Pleyel ....

lundi 17 octobre 2011

Frédéric Chopin .



Piano Pleyel 1839 .


Piano carré d'acajou . encre et papier . 2009

Hier Frédéric Chopin , sublime poète de la composition pour le pianoforte disparaissait à Paris Place Vendöme le 17 Octobre 1849 . Depuis très peu de temps l'on se penche sur les caractéristiques des pianos de Pleyel considérés comme le " Nec plus ultra " par le maître . Il devient alors évident après l'analyse de ces caractéristiques qu'un timbre spécifique Pleyel est bien une réalité et que les matériaux choisi pour la garniture des marteaux en particulier jouent un rôle primordial dans l'esthétique sonore . Cette poésie est donc directement magnifiée par les couleurs du timbre des pianos de Pleyel, un timbre légèrement cuivré, sombre , intime, boisé, délicieux, blessé, feutré... La nature animale des garnitures ( peaux de Cerf et poils de Lapin et Lièvre ) donne de cette noblesse évidente aux couleurs de ces merveilleux instruments de Pleyel tant aimés par le maître Frédéric Chopin .

mardi 4 octobre 2011

Le feutre gris et le piano !

http://www2.cndp.fr/magarts/heterogeneite/lyc_beuys.htm

mardi 23 août 2011

Pleyel 1839 "petit patron,à bout carré ", marteaux garnis de peau.



Piano Pleyel 1839 , marteaux garnis de peau avec une faible tension .

Chopin Three Nouvelle Etudes Raoul Koczalski Rec.1938



Ecoutez comme cette version est équilibrée! Le piano , certainement un Pleyel est doux et la main gauche bien sombre mais bien distinct à la fois . Les marteaux ne sont jamais agréssifs.

lundi 22 août 2011

Raul Koczalski plays Chopin's Fantaisie-Impromptu in C sharp minor, on C...




Voici le Pleyel N°13823 , ce magnifique piano Pleyel a été acheté 2500 frs or par Mlle Jane Stirling en 1847, F Chopin le joue en Ecosse, ...... le revoici à Lyon chez E Ganche ..puis en 1943 en pleine guerre à Cracovie . Le grand pianiste Raoul Koczalski l 'enregistre en 1948 ...

dimanche 21 août 2011

Archives incroyables, effroyables....! Le Pleyel devant les nazis....





Incroyable document ou l'on peut voir une merveilleuse pianiste Ludmilla Berkwic : www.ludmillaberkwic.org , jouer en 1943 à Cracovie lors de l 'ouverture du musée Chopin et de la présentation de la Collection Edouard Ganche vendue en pleine guerre.. Nous voyons ici le piano Pleyel N°13823 acheté par Mlle Stirling de Paris le 15 Nov 1847 pour la somme de 2500 fr or . Une commission de 250 frs est versée à F.Chopin (arch. Pleyel) . Ce piano , joué par F Chopin lors de son séjour en Ecosse en 1848 à l 'invitation de Jane Stirling, est offert à Mr Edouard Ganche par Mme Anne D.Houstoun ( petite nièce de J Stirling le 30 Juillet 1927) . Il est récemment retrouvé en Pologne et se trouve conservé au Musée de l'Université Jagellone à Cracovie aux cotés du piano Pleyel n°13716 choisi par Chopin pour la Contesse K. Potocka de Varsovie le 7 Février 1848 ( commission identique) . Le dernier piano de F Chopin le N° 14810 se trouve à Varsovie .
On peut entendre le Pleyel N°13823 dans un enregistrement réalisé en 1948 par le pianiste Raoul Koczalski ( 1885/1948) èlève de Karol Mikuli (1821/1897) lui même élève du Maitre ...

Voici le lien de Mme Ludmilla Berkwic : www.ludmillaberkwic.org
Merci à Mr Philippe Gindre éditeur "de la clef d'argent " : La Clef d'Argent - Philippe Gindre
clefargent.free.fr/gindre.php




vendredi 24 juin 2011

Ernest Legouvé


Soixante ans de souvenirs :



" Pleyel, le facteur de pianos ?

- Précisément, et dites-vous que jamais l’instrument de musique ne sortit de ses ateliers, résonnant plus harmonieusement que son âme. Il avait toutes les séductions qu’on admire chez les artistes et toutes les générosités qu’on leur suppose. Pianiste de premier ordre, élève de Steibelt, il tenait de lui la tradition, le style des maîtres. Chopin disait souvent : « Il n’y plus aujourd’hui qu’un homme qui sache jouer Mozart, c’est Pleyel, et quand il veut bien exécuter une sonate à quatre mains, je prends une leçon. »

mardi 5 avril 2011

80 ans d'imposture à Majorque.


Le piano de Chopin : 80 ans d’imposture à Majorque
L'histoire vraie du faux piano de Chopin, par Raphaël de Gubernatis. Paru sur le site du NOUVEL OBSERVATEUR , le 6 Avril 2011.


Mots-clés : Chopin, piano, Chartreuse de Valldemosa, Majorque, Frédéric Chopin, George Sand



A la Chartreuse de Valldemosa, les visiteurs les plus illustres comme des millions de touristes se sont vus présenter un piano quelconque comme étant l'un des deux instruments où Chopin a composé ses "Préludes" durant son séjour à Majorque. Alors qu'à deux pas l'authentique piano ne jouissait pas de la même considération.( le pianino Pleyel n° 6668)

Depuis des décennies, dès le début des années 1930 très exactement, les millions de visiteurs accourus sur l'île de Majorque à la Chartreuse de Valldemosa afin d'y verser une larme attendrie au souvenir de Frédéric Chopin et de George Sand, auront été confrontés (pour le prix d'un seul billet d'entrée, mais dans une confusion savamment entretenue sur le site comme dans les pages des guides touristiques !) à deux cellules où auraient vécu le compositeur, la romancière et ses enfants, du 15 décembre 1838 au 11 février 1839. Et à deux pianos sur lesquels, l'un après l'autre, Chopin aurait travaillé durant son séjour romantique à souhait au sein de ce monastère désaffecté, fondé en 1399.



Un subterfuge


Mieux encore ! Par l'effet d'un subterfuge agencé par la famille Ferra qui depuis toujours dirige sur l'île le Festival Chopin, puis par son actuelle directrice, Rosa Capllonch- Ferra, laquelle devrait être la gardienne irréprochable du culte, on aura fait croire à ces millions de visiteurs, du touriste ordinaire à la reine d'Espagne et au président polonais, en passant par Manuel de Falla, Alfred Cortot ou José Luis Borgès, que l'instrument quelconque disposé dans la cellule n°2 et fabriqué à Majorque dans les années 1850, bien après le séjour majorquin de Chopin en 1838-39 et sa mort à Paris, en 1849, que ce piano était celui sur lequel l'artiste avait composé "les Préludes"... alors même qu'à deux pas, la cellule n°4 où avaient effectivement vécu les deux Romantiques, avec l'authentique piano envoyé de Paris par Pleyel qui y est exposé, étaient même un temps interdits d'existence... par décision officielle venue de Madrid.



Début des hostilités


Dans la guerre clochemerlesque qui aura opposé durant huit décennies les propriétaires des cellules 2 et 4, mais surtout le faux et le vrai, la supercherie et la vérité historique, si modeste qu'en soit le sujet (un simple piano droit, mais lourd d'une charge émotive intense et sur lequel furent composées des pages célèbres), dans cette guerre qui vient enfin d'être stoppée net par le jugement d'une magistrate de Palma, solide, documenté, circonstancié et sans appel, à la façon d'un travail universitaire, les hostilités débutèrent dès 1932.



L'authentique piano Pleyel et l'authentique cellule


Cette année-là, sur les conseils du docteur Edouard Ganche, éminent biographe français de Chopin venu en pélerinage à Valldemosa, la cellule n°4 de la Chartreuse, authentifiée depuis 1928* grâce à un dessin** du fils de George Sand, le jeune Maurice Dudevant, comme ayant abrité le compositeur et ses compagnons, la cellule n°4 fut ouverte au public par son propriétaire, le senor Quetglas-Amengual, grand-père de son actuel possesseur, Gabriel Quetglas. On y présenta, on y présente encore aux voyageurs le "pianino" envoyé à Majorque par Pleyel à la demande de Chopin. Arrivé à grand peine sur l'île en décembre 1838, et plus difficilement encore du port de Palma à Valldemosa au début de janvier 1839, le "pianino"*** Pleyel fut installé là où résidaient le Polonais et ses amis français, dans cet ensemble de trois pièces spacieuses qu'on appelle cellule, ouvrant sur un jardin clos de la même surface que celle de l'appartement et d'où l'on découvre un paysage enchanteur surplombant la Méditerranée.



Et le piano décoratif dans une cellule fantaisiste


Tout cela se fit parce qu'une dizaine d'années auparavant, une autre famille de Palma, les Ferra, localement influente et propriétaire des cellules 2 et 3, avait décidé fort opportunément de les ouvrir au tourisme naissant en profitant de la confusion qui longtemps empêcha de situer de façon sûre l'emplacement de la cellule occupée par Sand et Chopin. Pour orner la n°2, cette famille fit l'acquisition d'un vieux piano qui n'était là que pour évoquer la présence de Chopin. Le propriétaire de la cellule, Bartomeu Ferra, dans un opuscule consacré à Valldemosa, y précisait même brièvement que le "pauvre piano majorquin" évoqué par George Sand et sur lequel s'échinait Chopin en attendant celui de Paris, devait être considéré comme définitivement perdu, qu'en aucun cas le piano exposé chez lui avait été celui loué par Chopin.



Fabriqué après la mort de Chopin


Et pour cause ! Le clavier de l'instrument exhibé dans la cellule n°2 comporte 82 touches quand ceux en usage du vivant de Chopin et sur lesquels il composait n'en comportaient que 78, puis 80 dès les années1840. Ce piano de surcroît comporte trois cordes par note quand dans les années 1830 le marteau ne frappait que deux cordes, voire une seule s'agissant des basses. Enfin son apparence est la copie d'instruments qui n'apparurent à Paris qu'au mitan des années 1840. Il est aujourd'hui prouvé que ce piano de la cellule no 2 ne fut construit par des facteurs de Majorque que dans le courant des années 1850, soit près de quinze ans après le départ de Chopin.



Une rose sur le clavier


Cependant, la famille fort avisée de Bartomeu Ferra fera vite disparaître son trop honnête opuscule afin d'en rééditer une version amputée du paragraphe gênant. De même que l'on avait décidé que Chopin et Sand avaient occupé la cellule n°2 dont on était propriétaire (et parce que Sand aurait écrit que de la cellule on voyait la porte de la Chartreuse, comme c'est effectivement le cas de a n°2), on décréta que c'est sur ce piano de rencontre que Chopin entreprit la composition des "Préludes". Pour assurer la touche romantique, un peu comme dans les magazines pour jeunes filles ou sur les pochettes de disques de "musique de charme", on déposa artistiquement une rose sur le clavier. La preuve était ainsi faite du romantisme de l'instrument !



La supercherie perdure


Mais comment une telle supercherie a-t-elle pu perdurer aussi longtemps en dépit des preuves qui s'accumulaient pour la dénoncer ? Déjà, en 1965, la musicologue polonaise Krystina Kobylanska, conservateur du Musée de la Société Chopin, à Varsovie, s'indignait que l'on fît passer le piano et la cellule n°2 pour ce qu'ils n'étaient pas.

C'est parce qu'en Espagne, où la dictature franquiste s'enracina sur des mensonges autrement plus monstrueux, on se moquait au fond éperdument de l'authenticité d'un piano et d'une cellule monacale, de ce qu'on appelle la vérité historique en général, chose qui requiert une rigueur intellectuelle et une culture alors peu en usage de l'autre côté des Pyrénées. C'est aussi qu'il est plus commode de croire à la version que veulent asséner ceux qu'elle arrange, quand ils sont influents. C'est que la justice, dans un pays où longtemps a régné l'arbitraire, est une chose toute relative et plus aimable avec les gens en place. C'est que dans une société insulaire où tout le monde cousine et se tient par la barbichette, les compromissions, les lâchetés sont choses plus courantes encore qu'ailleurs. C'est que l'avènement de la démocratie en Espagne n'a pas changé en un jour les vieilles mentalités.



Festival Chopin et Real Futbol Mallorca


C'est que la senora Capllonch-Ferra, forte de sa situation de directrice et de fille de directrice de festival, si modeste soit-il, mais sujet de fierté locale financé officiellement par la Communauté des Baléares ; forte de ses relations anciennes avec les sociétés Chopin du monde entier, de celles entretenues avec la myriade de pianistes invités dont on prit bien évidemment soin, dans cette lutte picrocholine, de se faire des alliés ; forte encore de l'appui de son frère, ex-président des fans du Real Futbol Mallorca, avait tout, sauf la rigueur et l'authenticité, pour faire pencher la balance de son côté.

Après moult procès perdus et démarches vaines depuis les années 1930 pour rétablir la vérité, il aura fallu que Gabriel Quetglas, excédé par la mauvaise foi de la partie adverse et l'impunité garantie au mensonge, trouve un nouvel angle d'attaque : il porta cette fois plainte pour publicité mensongère en pointant du doigt le panneau qui présentait le piano de la cellule n°2 comme étant "le pauvre piano majorquin" évoqué par George Sand. Et il aura fallu une juge lucide et courageuse pour confondre enfin l'imposture, avec à l'appui mille expertises, documents, témoignages et relevés topographiques. Voilà la partie adverse sommée par décision de justice de retirer l'inauthentique piano de la cellule n°2, et interdite de faire croire, de quelque façon que ce soit, que celle-ci abrita Chopin.



"En extase devant un faux"


Qu'en sera-t-il des parts confortables que touche le clan Ferra-Capllonch sur les 250.000 billets d'entrée délivrés chaque année à la Chartreuse pour 8,50 euros et que se partagent les différents propriétaires ? Ceux du piano et de la cellule authentiques en perçoivent 11%. Ceux du "faux" piano et de la cellule inauthentique, mais aussi d'une pharmacie et d'une imprimerie anciennes, 23,75%. Dès le jugement rendu, un journal majorquin s'est perfidement amusé à publier les photographies d'innombrables personnalités, de la reine Sophie jusqu'au funeste caudillo Franco, toutes posant devant le faux piano, sous le titre : "Extasiados frente a un fraude", "En extase devant une fraude".



par Raphaël de Gubernatis



* Durant tout le XIXe siècle, on n'avait plus su exactement dans quelle cellule avaient séjourné Chopin, Sand et ses deux enfants avec leur domestique. Aussitôt après leur départ prématuré, les paysans arriérés de ce village de montagne qu'est Valldemosa s'étaient empressés d'oublier ces créatures venues d'un monde dont ils n'avaient même pas idée, qui n'assistaient pas à la messe dominicale, snobaient leurs processions et s'horrifiaient de leurs mœurs primitives. Mais déjà tout permettait de penser que ce n'était en aucun cas la cellule n°2 ainsi que l'atteste le témoignage écrit daté de 1896 d'un homme se souvenant, dans son enfance, avoir rendu visite aux illustres voyageurs dans la cellule n°4 ou la cellule n°5, à l'exclusion de toute autre.

** L'emplacement du clocher de la Chartreuse, tel qu'on le voit apparaître sur ce dessin de Maurice, a permis de comprendre que ce dernier ne pouvait avoir été exécuté que du jardin de la cellule n°4 ou, à la rigueur, de l'extrême angle de celui de la n°3. Le recueil de dessins qui était alors la propriété d'Aurore Sand, la petite-fille de Maurice Dudevant, appartient désormais aux propriétaires... de la cellule n°2.

*** A son départ de Majorque, Chopin et Sand vendirent le piano à une Française, Hélène Choussat, mariée au banquier de Palma Canut par qui transitait l'argent envoyé de Paris aux deux artistes. A la mort d'Hélène, le piano passa à son fils, à la femme de celui-ci, au neveu de cette dernière, puis au grand-oncle de son actuel propriétaire, Gabriel Quetglas. Il fut en 1932 réinstallé à la Chartreuse.

vendredi 25 mars 2011

mercredi 16 février 2011

Nocturne Op 15 n° 2 de F Chopin .

Aya Okuyama joue le 31 Déc 2010 dans le Musée National des Instruments à Poznan (Pologne). La pianiste joue sur un Pianino Pleyel de 1838 avec les nouvelles garnitures en peau de Cerf. Ce modèle est identique à celui de Majorque sur lequel F Chopin composa les 24 Préludes.
Afin d'obtenir un timbre "moelleux" la dernière couche de peau doit être appliquée à la main avec peu de tension .

mardi 15 février 2011

Nocturne op 15 n°2 pianino Pleyel 1838 bicorde.

Les marteaux de ce Pianino sont désormais en peau de Cerf . Bientôt une nouvelle vidéo sera disponible afin de faire la comparaison . Les marteaux de ce pianino sont ici en feutre de laine . Ce timbre est loin
de l'esthétique sonore de Camille Pleyel . Un Pleyel avait un son "moelleux", distingué, adapté à un salon et surtout pas "criard"...donc vulgaire ...Pierre Goy interprete ce Nocturne.

samedi 12 février 2011

Le Pianino bicorde Pleyel 6 668 à Valldemossa .




PIANINO BICORDE VERTICAL PLEYEL .

Médaille d'or 1827,1834.

Ignace Pleyel & comp.ie

Facteurs du Roi

N°20 Rue Rochechouart,Paris

N° de série : 6668 tablé durant l'été 1838 .

Pianino modèle ordinaire en acajou ronceux.
Ce modèle est bicorde.
Les chevalets en hêtre sur la table d'harmonie sont séparés pour la première fois.
Etendue du clavier : DO, fa (6 octaves et une quarte) .
Cadre en bois. Table d'harmonie en épicéa .
Mécanique originale à baïonnette . Les têtes de marteaux en acajou sont garnies de plusieurs couches de peaux et une dernière en peau de Cerf.(5/6 mm d'épaisseur .
Les manches des marteaux sont en Genévrier de Virginie de 4,5 mm de diamètre .
Poids moyen nécessaire à l'enfoncement : 45 g.
Le clavier est en tilleul complet de ses garnitures d'origine, les marches sont plaquées d'ivoire et les feintes en ébène.
L'enfoncement du clavier est compris entre 7 et 8 mm des aiguës aux basses .
Pédales: una corda, forte.

lundi 31 janvier 2011

Le "Pauvre piano Mallorquin"(G. Sand ) et le Pianino Pleyel de 1838.

Voici la notification (cliquez sur le lien :notification") du jugement rendu le 31 01 2011 à Mallorca par le Justat de Mercantil de Palma de Mallorca :

dimanche 16 janvier 2011

Nouvelle étude n°1 en fa min extraite des Trois Nouvelles Etudes de 1839-40 par Chopin pour la « Méthode des méthodes » de Fétis et Moschelès.




En haut marteau original du Pianino Pleyel N° 6668 reçu par F Chopin à Valldemossa (Baléares) en 1839.
Dans la deuxième photo : à gauche marteau d'un pianino Pleyel de 1839 avec sa garniture originale en cuir et peaux de Chamois suivie d'une couche d'harmonie épaisse (5/ 6 mm) en peau de Cerf, en bas à droite nouveau marteau réalisé par Olivier Fadini pour un Pianino de 1838 portant le N° 6521 identique à celui de Valldemossa. La peau d'harmonie est en Cerf, appliquée à la main avec très peu de tension. Ainsi le timbre reste "doux " et "moelleux"...
Le timbre"sombre" des pianos de Pleyel . Le "boum boum " du battement d'un coeur.... Ces "perles "qui tombent sur une table de cristal ... Le son "voilé", la pulsation de l'émotion, le frottement de la peau sur le fer... Frédéric Chopin aime les Pianos de Pleyel et Von Lenz de rappeler qu'il ne jouait "Que sur des Pianos de Pleyel ".
Aya Okuyama joue un Piano Pleyel de 1839. Les marteaux sont garnis de peaux souples, la dernière est appliquée avec peu de tension.