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vendredi 20 janvier 2017

Voyage à Majorque pour le Festival Pianino 2014

LE PREMIER PIANO DE F CHOPIN A VALLDEMOSSA.

 Voici une vraie nouveauté à propos du fameux "piano" que F. Chopin posséda en arrivant à Palma durant l'hiver 1838 .
 Nous savons qu'il attendait le PIANINO PLEYEL de Paris portant le numéro 6668  mais entre temps il avait "un pauvre piano majorquin qui me rappelle celui de Bouffé dans le pauvre Jacques"  lettre de Georges SAND  et de dire " L’absence du piano m’afflige beaucoup pour le petit. Il en a loué un indigène qui l’irrite plus qu’il ne le soulage. Malgré tout il travaille. "...
 "
La remarque de Georges Sand est fort intéressante car après quelques recherches Mr Gabriel Quetglas directeur de l'actuel Museo Chopin de Valldemossa comprend que l'écrivain associe ce "pauvre piano"à celui du personnage principal de la pièce des Frères Cogniard créé à Paris en 1835 au Gymnase dramatique !Nous savons aussi que  Georges Sand assista à une des représentations.  Le pauvre Jacques est un musicien de condition modeste vivant dans une chambre de bonne et son propriétaire excédé par les loyers impayés le menace de lui prendre tout et aussi son piano !  
L'acteur qui jouait le personnage s'appelait Bouffé et le voilà représenté en essayant de protéger son "piano carré" .

Il est donc probable que Chopin loua un carré sur l'île en arrivant... J'ai par ailleurs connaissance de plusieurs carrés du facteur Melchior Oliver dont un transformé en table basse qui trône dans une auberge de l'île ! 





jeudi 19 janvier 2017

Mr François Verry au pianino de 1836.



Il s'agit d'un pianino Pleyel avec des garnitures en peau de Cerf non tendues pour la dernière couche, dite "couche d'harmonie".  Un Son doux ne veux pas dire  : petit son ou étroitesse du son. Pleyel voulait un son doux mais ample / PORTANTO ( voir la lettre de C Pleyel à Jenny Montgolfier 1841) pour une sonorité vibrante et émouvante  semblable à la voix.

Du son "celeste" obtenu sur le pianino en actionnant la pédale de gauche de l' unicorda et en levant les étouffoirs.

Les comptes de G Sand à Valdemosa en 1839.


mercredi 18 janvier 2017

jeudi 5 janvier 2017

LES PLEYEL AVAIENT UN SON MOELLEUX SURTOUT !!


1837 Ils doutaient de la durabilité du feutre. -> "[...] Il est bon de remarquer si l'on entend des claquements de bois lorsque l'on fait agir les touches ; il y aurait encore là une grande réparation a faire. C'est que les draps seraient usés par les frottements ou mangés aux vers, et les peaux durcies parle choc; les trous par lesquels passent les pointes des touches occasionnent aussi des bruits lorsqu'ils sont devenus trop grands. Tous ces inconvénients ne peuvent exister que dans des pianos qui ont servi.
Lorsqu'un piano neuf a le timbre doux, moelleux, on ne peut pas exiger un grand volume de son pour le moment, il en acquérera par la suite; mais si l'instrument a le timbre sec, sans avoir une grande force de son il faut en conclure qu'il n'en aura jamais davantage. Ainsi lorsqu'un piano à un timbre de cette nature, il faut qu'il porte avec lui une vigoureuse sonorité. On reconnaît que les marteaux sont couverts de peaux de daim quand ils offrent une couleur jaune, et qu'ils sont en feutre quand la couleur est verte, et quelquefois grise ou noire; quoiqu'on ait perfectionné cette dernière matière, le recouvrage en daim doit être préféré; le daim se durcit à la longue, mais le feutre tombe en ruine, et la ruine du feutre arrive avant le durcissement du daim, de sorte que cette dernière garniture doit être plus convenable pour la province, où l'on n'a pas toujours sous la main des hommes pour faire cette réparation.
Il faut faire attention, quand on choisit un piano, que les sons soient bien égalisés; c'est-à-dire, qu'ils ne soient pas plus forts dans les dessus ou dans les basses que dans le médium, défaut très commun; que les basses donnent à l'oreille des sons appréciables, et non un bourdonne ment comme presque toutes les demi-octaves supplémentaires dans les pianos à six et demie. Une oreille exercée peut encore s'assurer de la qualité de la dernière octave des dessus en pinçant avec l'ongle chaque corde, et écouter si la vibration en est pure, c'est-à-dire qu'elle ne fasse pas entendre plusieurs sons, et ne produise pas l'effet de deux unissons qui ne sont pas bien d'accord.
Cependant il ne mut pas être très rigoureux sur ce défaut, car on aurait beaucoup de peine à rencontrer un piano qui en serait tout-à-fait exempt. Le chevillier du piano doit être d'un dessin régulier; les cordes doivent laisser entre elles un intervalle régulier et un écart un peu plus grand entré chaque note, afin d'éviter les emprunté qui pourraient arriver par la plus petite déviation des marteaux. [...]"
Agenda musical : contenant les noms et demeures de tous les ..., Planque, 1837, p. 276-278 (Gallica) ->