Voici un nouvel article écrit par Mr A Kholer à propos du remarquable piano Pleyel n° de série 13823 ayant appartenu à Jane Wilhelmina Stirl...
vendredi 1 janvier 2010
Bonne année Monsieur Chopin .
Bonne année 2010 ! Rendez vous à Valldemosa (Baléares) dans la celda 4 du Museo Chopin le 1er Mars pour y écouter les Préludes par Aya Okuyama, joués sur le même modèle de pianino Pleyel de 1838.
1 commentaire:
paolo
a dit…
La redécouverte du Pianino Pleyel marque un pas fondamental dans la recherche musicale contemporaine. La conservation et l'entretien des modèles encore existants deviennent vitaux pour le patrimoine artistique mondial. La diffusion dans les milieux musicaux et parmi le grand public de ce joyaux sont d'un intérêt dont encore on ne mesure pas l'importance. Ce petit piano droit, à l'apparence modeste, certes fine et agréable à l'oeil, mais qui n'attire pas l'attention de nos jours, ce piano, dis-je, recèle les secrets de l'art pianistique du premier Romantisme et tout particulièrement du grand Chopin. Quand on lit les écrit du Maître ou les commentaires de ses contemporains, qui parlent d'un jeu fin, délicat, à peine audible, "il fallait approcher l'oreille du piano pour entendre toutes les notes" raconte Schumann, si on a la chance de laisser courir ses doigts sur le clavier d'un Pianino ensuite, ces mots lointains prennent un sens : voici qu'il est possible obtenir les effets demandés par le compositeur sans recourir à une transposition moderne, car l'instrument sert si bien les propos de la musique de Chopin, mais aussi celle de certains de ses contemporains, comme Schumann, qu'il devient évident que ce n'est pas de la filologie stérile qu'on fait en jouant de cet instrument. Une correspondance totale entre l'oeuvre et l'instrument resplendit comme par une magie étrange qui nous surpasse. De la même façon qu'on a gagné sur le terrain baroque, ne jouant plus Rameau sur les clavecins Neupert du milieu du XX siècle, pourquoi n'avancerons-nous pas dans ce sens pour la musique romantique ?
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La redécouverte du Pianino Pleyel marque un pas fondamental dans la recherche musicale contemporaine. La conservation et l'entretien des modèles encore existants deviennent vitaux pour le patrimoine artistique mondial. La diffusion dans les milieux musicaux et parmi le grand public de ce joyaux sont d'un intérêt dont encore on ne mesure pas l'importance. Ce petit piano droit, à l'apparence modeste, certes fine et agréable à l'oeil, mais qui n'attire pas l'attention de nos jours, ce piano, dis-je, recèle les secrets de l'art pianistique du premier Romantisme et tout particulièrement du grand Chopin. Quand on lit les écrit du Maître ou les commentaires de ses contemporains, qui parlent d'un jeu fin, délicat, à peine audible, "il fallait approcher l'oreille du piano pour entendre toutes les notes" raconte Schumann, si on a la chance de laisser courir ses doigts sur le clavier d'un Pianino ensuite, ces mots lointains prennent un sens : voici qu'il est possible obtenir les effets demandés par le compositeur sans recourir à une transposition moderne, car l'instrument sert si bien les propos de la musique de Chopin, mais aussi celle de certains de ses contemporains, comme Schumann, qu'il devient évident que ce n'est pas de la filologie stérile qu'on fait en jouant de cet instrument. Une correspondance totale entre l'oeuvre et l'instrument resplendit comme par une magie étrange qui nous surpasse.
De la même façon qu'on a gagné sur le terrain baroque, ne jouant plus Rameau sur les clavecins Neupert du milieu du XX siècle, pourquoi n'avancerons-nous pas dans ce sens pour la musique romantique ?
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