jeudi 9 mai 2024
A propos du Pleyel N° 13823 de Jane Stirling par Mr Alain Kholer.
Voici un nouvel article écrit par Mr A Kholer à propos du remarquable piano Pleyel n° de série 13823 ayant appartenu à Jane Wilhelmina Stirling (1804-1859), célèbre élève et amie de Frédéric Chopin. Ce piano, entré en 1927 dans la splendide collection du médecin et premier biographe français d’envergure de Chopin,Mr Edouard Ganche, également fondateur du Museo Chopin de Valdemossa, est actuellement conservé au sein de l’Université Jagellonne de Cracovie (inv10499).
De quelques pianos autour de Jane Stirling, élève de Chopin Alain Kohler, avril 2024
Veuillez copier ce lien svp et bonne lecture .
https://drive.google.com/file/d/1u2IKjxzV0ff7NV6AKnKUueMaMjjx2YYl/view?usp=sharing
samedi 28 octobre 2023
Les tarifs des leçon de F Chopin .
De 1832 à 1847 Frederic Chopin donne en moyenne cinq leçons par jour, au prix élevé de 20 francs or [7]
[7]
Jean-Jacques Eigeldinger, Chopin vu par ses élèves, nouvelle… la leçon (cela devait lui assurer un revenu d’environ 2 800 francs par mois : un professeur du Conservatoire à la même époque gagnait 3 000 francs par an ; un ouvrier parisien 3,50 francs par jour).
Le prix d'un pianino de Pleyel , modèle fabriqué dès 1831, était d'environ 1000 francs .Il fallait donc débourser près de 3000 francs pour un piano à queue suivant la richesse de la décoration et 2000 francs pour un piano carré ! .
Donc tout le salaire d'une année entière d'un professeur de musique était necessaire pour acheter un piano à queue.
Chopin et les Salons Parisiens par Cecile Raynaud BNF
mercredi 18 janvier 2023
Pianino Pleyel de la Contesse Obreskoff et de Frédéric Chopin.
"Le pianino de la Comtesse Natalia Obreskoff d'aprés le Registre de fabrication est un "Vertical droit palissandre, grosses oreilles, balustres à Perles n° 10112". Le Vertical à été vendu en Septembre 1843. Dans le registre de vente est inscrit : "Vertical palissandre ,perles ,balustres 3 cordes,6/2/3 prix 1400 .Aout D'Oberscoff ...Paris Septembre 1400" .
Il s'agit certainement d'une commande pour un modèle unique . Le nom Obreskoff est inscrit au crayon sur la noix du marteau des basses. On été retrouvé dans le fond de l'instrument et de la poussiére 2 perles de laiton dorées de 5mm de diamètre percées en leurs centre . Cette découverte à permis de comprendre que tout le Pianino était garni de baguettes de perles dorées. Par ailleurs la confirmation vient du fait qu'une série de petit trous à espaces réguliers ont été découverts
là ou été cloués les précieuses baguettes de perles dorées... ceci a permis de refaire fabriquer des baguettes de perles doréés par electrolyse et de les replacer sur le Pianino.
Le Pianino n° 10113 mis à disposition par Camille Pleyel en 1843 à F.Chopin est un modèle" Pianino Oblique acajou moucheté,à doucine et consoles " inscrit dans le registre de fabrication .
Dans le registre de ventes il est inscrit comme " Oblique et Acajou chenillé "3 cordes ,6 Octaves 2/3, prix 1100 francs,Septembre (1843) Chopin ( écrit au crayon) Inventaire . Ce Pianino à ce jour reste introuvable.
mardi 25 octobre 2022
vendredi 23 septembre 2022
mardi 30 août 2022
Le Brevet pour les marteaux de piano par Mr Billion en 1840
9-2 DEMANDES DE BREVET BILLION
9-2-1 –Brevet du 8 juin 1840 :
[Demande de Brevet] Billion jeune (Eugène Hyppolite), n° 5 rue de Ménilmontant. Paris.
Pour une nouvelle fabrication de feutres à l’usage des marteaux et étouffoirs de piano.
Frappé du résultat, bien incomplet, qu’ont donné, jusqu’à ce jour, dans leur application aux marteaux de pianos, les peaux de toutes espèces, et comme étouffoirs de pianos, les feutres excessivement mal confectionnés, j’ai conçu l’idée d’une fabrication de feutres supérieurs en qualité et à bien meilleur marché que tout ce qu’on a produit, jusqu’à présent, dans le commerce.
Pour arriver au point de perfection dont les facteurs de pianos sentent le besoin depuis si longtemps, et, après bien des essais infructueux toujours coûteux, voici comme je procède :
Je prends la laine d’agneau, dite Agneline, la plus fine possible, à son état brut, c'est-à-dire qu’elle n’est seulement que dégraissée, je l’épluche, d’abord, au Bernaudoir, pour en faire tomber la laine la plus courte et d’une qualité inférieure qui provient du pied des agneaux, ensuite, je l’épluche à la main pour en retirer les gros bouts et les ordures les plus grossières telles que la paille.
Après ce travail, je carde la laine deux fois, avec une carde à laine ordinaire, en ayant soin de diviser la laine en sens inverse , tantôt en large tantôt en long, pour donner, à la pièce cardée une égale épaisseur, et, surtout, beaucoup d’élasticité, au milieu comme sur les côtés, ce qui n’aurait pas lieu si je laissais la pièce, toujours aller dans le même sens.
Les pièces à feutrer sortent de la carde, de la longueur, de la largeur et de l’épaisseur que je le désire, autant, bien entendu, que le permet le cylindre de la carde, j’en place alors, une ou plusieurs, selon le besoin, dans une feutrière ou toile connue sous ce nom dans la chapellerie. Les pièces ainsi enveloppées, je les pose sur des plaques fort chaudes, sans l’être, cependant, au point de brûler la marchandise.
Pendant que les pièces sont placées sur les plaques chaudes, elles ont besoin d’être marchées, c'est-à-dire, plus ou moins froissées avec les mains, pour, en agissant, ainsi, et au moyen de la forte chaleur que leur communique la plaque, obliger la laine à se crisper et à s’accrocher entre elle et d’elle-même pour ainsi dire. Ce travail ne demande pas moins d’une heure, une heure et demie environ, en telle sorte que la pièce posée sur la plaque chaude au commencement de l’opération, avec trois pouces 89 milimètres environ d’épaisseur, puisse à la fin du marchage, dont j’ai parlé plus haut; réduire à 5 ou 6 lignes 14 à 15 milimètres environ, suivant le numéro d’épaisseur que je veux donner au feutre, car je distingue pour les numéros de 1 à 6 inclusivement, l’épaisseur des feutres que je destine aux marteaux de pianos.
Cette opération terminée, je fais passer, à la foule, les pièces enveloppées d’une toile. La foule a pour résultat de mieux feutrer la laine et de l’adoucir : l’eau qui sert à la foule, doit être presque bouillante et saturée de savon blanc qui blanchit la laine et l’adoucit toujours davantage.
Pour être foulées convenablement, il faut que les pièces soient roulées sur tous les sens pendant à peu près 40 minutes, sans appuyer beaucoup.
Au sortir de la foule, il faut passer les pièces dans une eau bien chaude de rivière pour dégager la laine du savon blanc qui y adhérerait encore. Ces pièces, une fois bien séchées, ont besoin d’être épluchées de nouveau, et débarrassées des ordures qui auraient pu s’y attacher pendant la fabrication, et, ensuite, d’être passées à la pierre ponce pour en couper et en enlever les jarres les plus grosses et les plus longues et autant que possible égaliser tous les poils de la pièce de feutre.
Immédiatement les pièces sont soumises, à chaud, à la presse hydraulique pour obtenir une égalité plus parfaite et renforcer le feutrage ; puis, on les ébarbe et on les rogne, et peuvent être ainsi, livrées au commerce pour être appliquées aux marteaux de pianos.
Au lieu de me servir, comme pour les marteaux de pianos, de laine courte dite agneline, il est indispensable, d’employer, pour la fabrication des étouffoirs de pianos, la laine Mérinos première qualité. Je prends cette laine après avoir été peignée avec soins, comme la laine destinée aux marteaux de pianos, je la passe deux fois à la carde et subit les mêmes phases de fabrication, aussi bien en long que en large, je la mets également dans des feutrières , je la passe ensuite, sur les plaques dont parle la première fabrication, je la froisse ou roule plus ou moins selon le numéro d’épaisseur qu’on veut lui donner, et puis, on épluche les ordures qui reparaitraient à la suite de cette opération.
Ces pièces de laine ainsi amenées à l’état de molleton, sont soumises, sans avoir été foulées, à la presse hydraulique pour les lisser, les égaliser, et les parer. Comme celles destinées aux marteaux de pianos, on ne les passe pas à la pierre ponce, étant d’une laine beaucoup plus fine et se trouvant moins feutrées à cause se leur destination, que les pièces pour marteaux de pianos.
Aussitôt après cette préparation, elles peuvent être livrées au commerce pour les étouffoirs de pianos ou tout autre usage analogue.
Je distingue le plus ou moins d’épaisseur de ces pièces par les numéros un, deux et trois. Comme on le voit par la description qui précède, mon idée consiste , non seulement , dans des moyens et procédés nouveaux de fabrication du feutre pour pianos, avec une matière d’une qualité bien supérieure et à meilleur marché que ce qui a été jusqu’alors produit, dans le commerce, mais encore, dans l’application nouvelle de la laine substituée aux peaux de daim, de buffle et autres, aux marteaux de pianos.
lundi 9 août 2021
Les portraits de F Chopin .
https://www.academia.edu/2896460/PORTRAITS_AU_DAGUERR%C3%89OTYPE_DE_FR%C3%89D%C3%89RIC_CHOPIN?email_work_card=view-paper
dimanche 20 juin 2021
jeudi 17 juin 2021
La grâce au Pianino de 1839
Pour la journée Masterclass au Conservatoire de Mulhouse . La Ballade n 3 op 47 de Fr CHOPIN .
mercredi 31 mars 2021
jeudi 21 janvier 2021
Belle histoire du Piano par la Maison Esther de Liège.
Voici un site bien documenté sur le piano .
http://www.pianosesther.be/Histoire-du-piano.htm
Une histoire du piano .
Voici une belle description de l'histoire du piano .
https://artisteaudio.fr/piano/
mardi 3 novembre 2020
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