vendredi 24 juin 2011
Ernest Legouvé
Soixante ans de souvenirs :
" Pleyel, le facteur de pianos ?
- Précisément, et dites-vous que jamais l’instrument de musique ne sortit de ses ateliers, résonnant plus harmonieusement que son âme. Il avait toutes les séductions qu’on admire chez les artistes et toutes les générosités qu’on leur suppose. Pianiste de premier ordre, élève de Steibelt, il tenait de lui la tradition, le style des maîtres. Chopin disait souvent : « Il n’y plus aujourd’hui qu’un homme qui sache jouer Mozart, c’est Pleyel, et quand il veut bien exécuter une sonate à quatre mains, je prends une leçon. »
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